La newsletter Biocoop

Restez informé de nos promotions, actualités et événements en magasin

inscrivez-vous
02 33 65 14 65
logo Biocoop
La Source Verte

Croquez le jus de pomme militant Biocoop

Croquez le jus de pomme militant Biocoop

Le 05/03/2015

A partir de mars 2015, Biocoop lance le jus de pomme militant !

Pourquoi militant ? Parce qu’en achetant ce produit, vous soutenez les actions menées en faveur des alternatives aux pesticides chimiques de synthèse. Biocoop SA Coopérative s’engage à reverser 0.15 € par bouteille vendue à l’association Génération Futures.

Ce jus de pommes est issu de fruits ‘bio’, récoltés auprès de 3 groupements de producteurs sociétaires de Biocoop : SOLEBIO et CABSO pour la production des fruits, la FERME BIO MARGERIE et Guy Desplats de la FERME DU ROUSSET pour la transformation en jus de pommes.

Et comme il est délicieux, n’hésitez pas à le partager en famille ou entre amis !

MANGER DES POMMES : OUI, MAIS SANS PESTICIDES !

Certaines pommes de table françaises subissent en moyenne 36 traitements chimiques différents, allant même dans certaines régions jusqu’à 43 traitements1, principalement des fongicides et des insecticides 1. Certains de ces pesticides, pulvérisés sur les arbres, se déposent sur la peau des fruits et pénètrent également à l’intérieur du fruit : on parle de « pesticides systémiques ».

Pourquoi autant de traitements ?

Les pommiers sont particulièrement sensibles aux maladies et à certains insectes. C’est l’un des fruitiers les plus traités en France car il est la cible de champignons (tavelure, oïdium, moniliose), d’insectes (pucerons, araignées rouges) ou vers (carpocapse du pommier).

En arboriculture biologique, les variétés de pommiers sont sélectionnées pour être adaptées au terroir et sont ainsi naturellement plus résistantes. Par ailleurs, des interventions préventives ont lieu en hiver et un bon équilibre du sol est maintenu durant l'été : désherbage mécanique ou thermique, moindre densité des arbres dans le verger pour favoriser l’aération, installation de filets au-dessus des vergers, utilisation de pièges à phéromones contre les ravageurs… Les autres traitements nécessaires sont exclusivement des engrais et amendements organiques. 2

L’arboriculture bio : un secteur dynamique3

En 2011, la surface totale de vergers de pommiers représentait 22% des surfaces fruitières bio nationales (avec près de 5'000 ha dans 1349 exploitations). Soit une progression de 32% des surfaces par rapport à 2010 et un triplement depuis 2007.Ces surfaces se répartissent à parité entre la production de pommes à cidre ou à jus et la production de pommes de table.

 

  • Chez Biocoop, toutes nos pommes sont bio ! Elles ne subissent donc aucun traitement chimique de synthèse.

LES RÉSIDUS DE PESTICIDES

En 2012, 65,2% des échantillons de pommes et poires, rangées dans la catégorie des fruits à pépins, étaient porteurs de résidus de pesticides 4. Les résidus de pesticides les plus fréquemment détectés dans les pommes sont le captane (fongicide contre la tavelure) et la propargite (insecticide), deux cancérigènes probables, et le phosalone (insecticide), neurotoxique 5.

Comment les éliminer ?

Les résidus de pesticides superficiels (sur la peau) peuvent être éliminés par simple rinçage des fruits, et par l’épluchage (en dépit de la perte des vitamines). Mais la plupart des pesticides * sont persistants sur la plante, pour que leur action dure au-delà de l’averse », rappelle François Veillerette 6. Ainsi, ils pénètrent aussi dans la chair du fruit et sont donc impossibles à enlever.

Quel impact sur la santé ?

L’association « Générations futures » a démontré qu’un enfant pouvait ingérer 128 résidus chimiques différents, dont 36 pesticides, en une seule journée ! « Ce qui nous inquiète, c’est la présence de plusieurs résidus : deux, trois, voire huit ou quinze résidus différents dans un seul fruit ou légume », explique François Veillerette. « Le plus souvent la valeur légale pour chacun n’est pas dépassée (la fameuse Limite Maximale en Résidus), mais on peut avoir un effet cocktail dont les risques n’ont pas été évalués. Parmi ces produits, plusieurs sont classés cancérogènes possibles ou sont des perturbateurs endocriniens**, qui agissent à faible dose. »

Ces pesticides posent un véritable problème de santé publique, non seulement pour les utilisateurs qui sont les plus exposés, mais aussi pour la population générale. Les effets de faibles quantités, en mélange, sur des populations dites vulnérables – comme la femme enceinte ou les jeunes enfants - et sur de longues périodes peuvent poser de nombreux problèmes de santé. Les études épidémiologiques montrent que les personnes exposées aux pesticides ont plus de risque de développer des cancers, des malformations congénitales, des problèmes d’infertilité, des problèmes neurologiques ou encore un système immunitaire affaibli. »

Lexique :

* Pesticides : produits utilisés pour lutter contre les insectes (insecticides), champignons (fongicides), herbes concurrentes (herbicides), etc.

** Perturbateurs endocriniens : molécules qui agissent sur l'équilibre hormonal de nombreuses espèces vivantes, et peuvent avoir des effets indésirables sur la santé.

Sources :

1 Source : Rapport de l’étude EcoPhyto R&D : quelles voies pour réduire l’usage des pesticides, INRA, janvier 2010. Chiffres concernant les pommes de table françaises bio et non bio, qui concernent 90% de la surface du verger de pommes de table française pour 87% de la production ; l’IFT correspond à l’indice de fréquence de traitement, l’une utilisation d’une matière active correspondant à 1 IFT. Rapport ECOPHYTO R&D INRA janvier 2009.

2 Fiche technico-économique : le pommier en agriculture biologique. Chambre d’agriculture Rhône-Alpes, 2011. http://rhone-alpes.synagri.com/synagri/pj.nsf/TECHPJPARCLEF/13674/$File/WEB-pommier.pdf?OpenElement

3 Source : Agence Bio, http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/documents/4_Chiffres/BrochureCC/CC2012_Chap5_2_FEL.pdf

4 Source : Chiffres de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité alimentaire) cités dans Manger bio, cest mieux, Claude Aubert, oct 2012.

5 Source : http://www.pesticides-non-merci.com/

6 François Veillerette est porte-parole de l’association Génération Futures, ancien Président de Greenpeace France et Générations Futures (ex-MDRGF), Président du PAN Europe.

 

 

Retour